L'Amour rend aveugle, la Passion tue

Le soleil brillait et sa chaleur comblait ma vie de femme, puis de mère. La grisaille se mêlait à l'astre du jour dont les rayons persistaient à m'aveugler. L'orage est monté, mais je n'ai pas entendu le tonnerre, bercée par mes espoirs. La foudre s'est abattue sur moi et tout mon être fut paralysé puis broyé par l'impossible: la chair de ma chair s'avéra un enfant à comportement tyrannique, un manipulateur pervers narcissique en devenir... Ne suis-je donc qu'une chenille bloquée dans sa chrysalide?