L'homme qui savait rêver

Alexandre le savait, cet ange n'avait rien d'ordinaire. Il voyait la beauté des paysages, en distinguait chaque teinte sous son plus beau jour. Sa vision ne tolérait aucune imperfection. Une étincelle d'insouciance, entouré par un monde où l'humanité déversait sa cruauté. Qu'observait-il au sein de la tempête ? Que contemplait-il ainsi ? L'orage grondait. L'ange y distinguait le superbe, Alexandre n'y apercevait que le chaos. L'orage grondait pour eux deux mais d'une manière bien différente. La tempête est magnifique.