Le voeu de Nadia
Autor: | Henry Gréville |
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EAN: | 9782322151660 |
eBook Format: | ePUB |
Sprache: | metaCatalog.groups.language.options.français |
Produktart: | eBook |
Veröffentlichungsdatum: | 19.02.2019 |
Kategorie: | |
Schlagworte: | Princesse Roman amour fiction pauvreté |
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Le bien qu'elle faisait autour d'elle ne lui suffisait pas : pendant les années de son adolescence, sa bourse, sans cesse remplie par son père, s'était sans cesse vidée dans des mains plus avides que méritantes. Quelques désillusions dans cette voie lui inspirèrent le désir d'attaquer le mal dans sa source, au lieu de chercher à l'amoindrir dans ses effets. Nadia fit alors comme la plupart des jeunes filles riches de son époque ; elle eut à la campagne son école du dimanche, où les enfants des villages voisins furent attirés par la promesse de récompenses ; elle fut au nombre des fondatrices d'une crèche, d'un orphelinat, d'une maison de refuge. Son nom figura sur toutes les listes de charité à côté de sommes considérables ; mais, avant d'avoir dix-neuf ans, elle connaissait l'inanité de ces oeuvres, entreprises à grands frais par des femmes inexpérimentées, qui dépensent dix fois la somme nécessaire pour faire le bien et n'obtiennent qu'un résultat parfois nul, toujours médiocre, faute de savoir ou de vouloir écarter toute ostentation ruineuse et inutile.
Henry Gréville, de son vrai nom Alice Marie Céleste Durand née Fleury, née le 12 octobre 1842, à Paris, et morte le 26 mai 1902, à Boulogne-Billancourt, est une femme de lettres française. Fille de Jean Fleury, écrivain haguais et professeur à Paris, elle l'accompagne en Russie quand il devient lecteur en littérature française à l'université impériale de Saint-Pétersbourg. Elle y étudie les langues et les sciences avant d'y épouser en 1857, Émile Durand, professeur de droit français et amateur d'art. Elle commence à écrire dans le Journal de Saint-Pétersbourg, puis, de retour en France, en 1872, elle prend le nom de plume d'Henry Gréville, en référence au village de ses parents. Elle écrit des romans sur la société russe et publie dans la Revue des Deux Mondes, le Figaro, la Nouvelle Revue, le Journal des débats, le Temp Auteur prolifique, s'essayant au théâtre comme aux nouvelles, à la poésie comme au roman, elle a été à son époque, un écrivain à succès. Son manuel pour l'Instruction morale et civique pour les jeunes filles a été réédité 28 fois entre 1882 et 1891.
Henry Gréville, de son vrai nom Alice Marie Céleste Durand née Fleury, née le 12 octobre 1842, à Paris, et morte le 26 mai 1902, à Boulogne-Billancourt, est une femme de lettres française. Fille de Jean Fleury, écrivain haguais et professeur à Paris, elle l'accompagne en Russie quand il devient lecteur en littérature française à l'université impériale de Saint-Pétersbourg. Elle y étudie les langues et les sciences avant d'y épouser en 1857, Émile Durand, professeur de droit français et amateur d'art. Elle commence à écrire dans le Journal de Saint-Pétersbourg, puis, de retour en France, en 1872, elle prend le nom de plume d'Henry Gréville, en référence au village de ses parents. Elle écrit des romans sur la société russe et publie dans la Revue des Deux Mondes, le Figaro, la Nouvelle Revue, le Journal des débats, le Temp Auteur prolifique, s'essayant au théâtre comme aux nouvelles, à la poésie comme au roman, elle a été à son époque, un écrivain à succès. Son manuel pour l'Instruction morale et civique pour les jeunes filles a été réédité 28 fois entre 1882 et 1891.